Un constructeur d'Aber en Tasmanie m'a demandé un plan avec une voile à livarde. Ce plan est maintenant disponible pour tout constructeur d'Aber. Il suffit de me le demander. J'ai aussi en préparation, toujours pour l'Aber, une version en sloup au tiers et aussi avec une voile au tiers bômée.
La voile à livarde, peu connue en France, a beaucoup de qualités sur un petit bateau. Elle est plutôt plus simple à gréer que la voile au tiers car on peut enrouler la voile autour du mât et transporter le tout. Les utilisateurs d'Optimist en savent quelque chose, quoique sur l'Optimist il y a une bôme en plus. Elle est plus efficace aux allures portantes car le balestron maintien la voile bien déployée, sans qu'il soit nécessaire d'utiliser un tangon. En raison du dévers de la voile, le balestron ne déforme pas la voile, même quand il est sous le vent et c'est donc une voile performante. Son seul inconvénient est qu'il est moins facile de réduire la voilure et surtout on ne peux mettre au maximum que 2 bandes de ris assez rapprochées. Au-delà le balestron est trop bas, où alors il en fait un autre.
Et puis c'est une voile très esthétique, ce qui est finalement une raison suffisante pour l'adopter.
J'ai eu l'occasion de l'utiliser pendant plusieurs années sur mon Youkou-Lili. Cela m'a permis de découvrir quelques "trucs" pour s'en servir. Par exemple, pour mettre le balestron en place, il est préférable de le planter dans l'eau. Le mouvement est plus simple et on évitera la tête des équipiers. Plus récemment, sur l'Elorn, on a découvert qu'un clam-cleat pour trapèze de dériveur léger est parfait pour le réglage de l'estrope de balestron dont on peut facilement régler la tension.Libellés : Gréements, Voile-aviron
Et puis c'est une voile très esthétique, ce qui est finalement une raison suffisante pour l'adopter.